Préliminaires :
1- Force est de constater que le niveau moyen des élèves et, par suite, des étudiants a connu une baisse sensible durant les dernières décades. Ceci est mesuré de manière quasi scientifique par les travaux ayant abouti au rapport PISA et ressenti de manière claire au niveau du bac et, par conséquent au niveau universitaire.
2- Cette impression générale ne doit pas occulter le fait que parmi la masse des élèves une élite se dégage et n’a rien à envier aux élites des pays développés. Quelques indicateurs le prouvent et permettent d’en mesurer l’étendue notamment au niveau des performances des jeunes tunisiens issus de l’école publique quand ils sont admis dans des universités occidentales …
3- La généralisation de l’enseignement en Tunisie, sans distinction de sexe, n’a pas que des inconvénients. Il convient d’en retenir les avantages notamment celui de l’accès des jeunes filles à l’école et, par conséquent à la vie en société, hors des murs de la maison paternelle ou conjugale. L’impact de cette implication de la femme dans la vie de la cité est énorme sur l’évolution de la société dans son ensemble et est essentiellement à mettre au crédit de l’éducation. Par ailleurs, il est à noter que les jeunes filles se montrent plus performantes que leurs camarades masculins et accèdent en plus grand nombre aux formation d’excellence et notamment aux études de médecine et font pratiquement jeu égal dans les écoles d’ingénieur …
La suite de cette réflexion ? … Un de ces jours !