L’après-midi était consacrée à la place des « Soft Skills » dans la formation et la carrière de l’ingénieur … L’atmosphère, plus légère, parce que moins hantée par le spectre de la politique que la séance matinale, était caractérisée par un quasi consensus sur l’importance indéniable dans la nouvelle économie de ces compétences « humaines » contrairement aux compétences « hard » ou techniques qui sont de plus en plus virées vers les machines et les super-calculateurs … Ainsi, tant les panélistes que certains intervenants de l’auditoire ont témoigné de leur expérience personnelle et de l’importance de ces compétences « soft » dans la réussite de leur carrière professionnelle … Il a été recommandé de développer l’acquisition de ce « savoir-être » chez les élèves-ingénieurs non seulement en leur administrant des cours sur les techniques de communication mais aussi à travers les clubs, les activités sportives, les voyages, le travail associatif, etc. … Par ailleurs, ce qui reste de cette après-midi, c’est surtout le dynamisme et l’énergie positive que dégage la jeune panéliste Amel Saïdane, chef d’une start up dans le domaine des TICs, après des études d’ingénieur en Allemagne et une expérience successivement au sein de Nokia et de Microsoft qu’elle a quitté pour créer sa propre entreprise. Ce qui reste aussi, c’est la face probablement peu connue de Saïd Aïdi, l’ancien ministre de la santé, qui a tenu à nous gratifier d’une note d’humour en guise de réponse à un jeune diplômé intervenu pour dire que, dans son cas, sa passion, à savoir la musique, l’a emporté sur ses études, ce qui fait que ses notes n’étaient pas si bonnes … Prenant le micro très sérieusement, Aïdi a glissé, pince sans rire, en guise de réponse à ce jeune, qu’il voyait mal comment un bon musicien pouvait avoir de mauvaises notes … Sur ce …