Pour réussir la transition démocratique, il faut bien méditer, ce 7 novembre, sur ce qu’on a vécu durant les deux dernières décennies. Cet effort de méditation doit être fait par chaque Tunisien … Une question se pose pour tous : pourquoi applaudit-on toujours celui qui détient le pouvoir et se presse-t-on sans vergogne autour de lui ? Ne faut-il pas plutôt être exigeant et vigilant vis-à-vis de lui et se doter des moyens de brider son action dès qu’il s’écarte du service de l’intérêt public. Désormais, la voie pour gouverner doit être les élections et la légitimité de l’exercice du pouvoir doit être la satisfaction du citoyen. Mais que devons-nous changer en nous même pour que ce rêve devienne réalité ? En effet, outre la constitution et les lois, le mal qui nous a conduit à être dirigés par la mafia du déchu et de sa Leïla, ce mal est en nous. S’il n’est pas extirpé, nous recommencerons le même jeu. Briser ce cercle maudit. C’est la révolution vraie. A faire, en nous même, nous tous …