Leçon de la plateforme Evax. Sans pousser dans le pessimisme. Il faut voir le bon côté des choses. Cette expérience numérique permet au public large de mesurer le gap technologique qui sépare l’éco-système technologique local des géants de l’internet communément appelés les GAFA pour Google, Amazon, Facebook et Apple. On a beau bombé le torse et dire que nous formons les meilleurs informatitiens du monde, la vérité est que, même si nous disposons de talents individuels, nous ne disposons pas encore d’entités, ni dans le secteur public, ni dans le secteur privé capables de gérer de grands projets digitaux qui impliquent des milliers ou des millions d’utilsateurs avec des accès simultanés très grands tout en assurant la rapidité et la sécurité nécessaires et la réactivité en cap de panne. En fait, ce genre de projet nécessite outre, la compétence technique au niveau du développement, d’autres compétences notamment au niveau de la conception de l’architechture du système d’information et de son management. On a attiré l’attention sur ce fait, il y a déjà près de 15 ans, pour justifier le recours à un appel d’offre international (et non national) pour un grand projet numérique au MESRS (la carte électronique de l’étudiant qui devait concerner près de 400 mille étudiants avec un système d’information global pour sa gestion et sa communication avec les différents services universitaires). Et on a obtenu l’accord des instances concernées après un parcours du combattant. Le transfert technologique ne peut se faire que par le biais d’une coopération étroite avec des opérateurs solides à l’échelle inetrnationale où sont impliqués les locaux. Pour ne pas réinventer la roue. Et produire une roue déformée.