La plume et la matraque. De Gaulle a répondu à certains de ses ministres qui voulaient coffrer J.P. Sartre : »On ne met pas Voltaire en prison ». En Tunisie, on a vecu pendant 23 ans sous un régime qui coffrait tout ce qui bougeait, du plus célèbre au plus commun des intellectuels. C’était le règne de la matraque. De la machination policière lâche. C’était le règne d’un groupe animalier dont les seuls plaisirs sont les plaisirs charnels et qui ne concevait pour réponse aux penseurs porteurs d’idées que des châtiments corporels. Un groupe sans intellect. La révolution du 14 janvier nous a libéré momentanément de ce cauchemar. Mais la matraque est encore vivante et la lutte n’est pas terminée … La vigilance est de mise … Surtout contre une alliance de la matraque et du Dinar … Contre la plume et l’espoir …